Le poète a toujours raison

Les parfums les couleurs et les sons se répondent

Ici bruissent les herbes folles

Cigales et grillons chantants

Sous le charme enivrant des épilobes

Plus bas le ruisseau serpente à perte de vue

Murmure à nos oreilles l’histoire des grands lacs aux eaux d’émeraude

Si haut nichés dans leur écrin de roches brunes

À l’ombre des pins parasols tintinnabulent les troupeaux en estive

Quelques regards échangés en point d’interrogation

Et nous poursuivons le chemin qu’un franc soleil balise en lisière des forêts

Le poète a toujours raison

Humez l’estival parfum des foins soigneusement enroulés

La fraîche senteur des vivaces multicolores en pleine floraison

Oyez l’atonale mélodie des oiseaux qui planent dans le ciel de midi

Et nous ouvrent le bal en de rondes infinies

L’appel enroué d’un lointain clocher que transporte l’écho de vallées en vallées

Goûtez ces perles de rosée

Diadèmes éphémères qui scintillent au front bleu des chardons en fleurs

Ces vertes ondulations d’herbages hirsutes ébouriffés par le vent

Attentif à ce qui vit grouille bourdonne embaume

Résonne explose chante soupire s’éteint se meurt

Et renaît

La nature a toujours raison.

Y.B.

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