Marin

Comme tu me ressembles

Marin

Au mât de ton bateau

Qui fièrement loti d’ailes vagabondes

Maîtrise les flots

Vers ce pays lointain

Où devenu autre, tu cherches te grandir

Et toi rêveur

De quelque dune

D’un rivage sans fin

Où tu erres

Amoureux des vents écartelés

À tes pieds l’écume s’éparpille

Et semble envier au sable

L’empreinte de tes pas

Comme tu me ressembles

Homme avide

Homme insatiable

Et dont la soif n’est jamais rassasiée

Quand il s’agit d’aimer.

Y.B.

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